Fiche-métier écrivain public pour les curieux

Fiche-métier écrivain public pour les curieuxFuturs professionnels ou tout simplement curieux, découvrez ci-dessous la profession d’écrivain public dans sa globalité au travers de cette fiche-métier.

Quelles sont les mission de l’écrivain public ?

Le travail de l’écrivain public consiste à mettre sa plume au service des autres tout en respectant la pensée et le mode d’expression du client. Ses missions sont donc la rédaction, la réécriture et la correction de tous types de documents écrits.

Qui fait appel à l’écrivain public ?

Les particuliers peuvent faire appel à un écrivain public pour leurs travaux d’écriture. En réalité, quiconque a besoin ou envie d’écrire, ou de faire corriger ses fautes d’orthographe peut avoir besoin d’un professionnel de l’écrit.

Les professionnels (TPE/PME, associations, collectivités, entreprises, professions libérales, etc) font également partie des clients de l’écrivain public. Il peut s’agir d’une assistance sur la rédaction de documents administratifs ou commerciaux, de transcription audio ou encore de rédaction de contenus web et de supports de communication.

Notons également que tous les milieux sociaux sont concernés. Quant à l’idée que l’écrivain public n’écrit que pour des personnes illettrées ou rencontrant des difficultés avec la langue française, elle est à proscrire. En effet, le manque de temps ou d’envie pousse bien souvent les clients à consulter un professionnel de l’écrit.

Quels sont les champs d’action de l’écrivain public ?

Les domaines dans lesquels l’écrivain public peut exercer sa profession sont multiples. Parmi les tâches les plus couramment proposées, nous trouvons la rédaction ou la correction de :

Rédaction de courriers administratifs (ex : courrier à l’Administration, courrier juridique, courrier de réclamation, formulaires administratifs, etc)

Rédaction de lettres de motivation / Rédaction de lettres de motivation pour le Fongecif / CV (ex : CV, lettre de motivation, lettre Fongecif, lettre de démission, lettre de contestation suite à une sanction, etc).

Rédaction de documents personnels (ex : lettre à un proche, invitation, faire-part, discours, etc)

Reformulation ou correction de mémoires (ex : mémoire, thèse, rapport de stage, exposé, etc)

Rédaction / correction de biographies et récits de vie (ex : biographie, manuscrit, récit de grossesse / naissance / voyage / maladie, nouvelle, etc).

Documents professionnels (ex : compte-rendu, rapport, synthèse, présentation, transcription audio, courriers administratifs et commerciaux, etc)

Rédaction de contenus web et de supports de communication (ex : rédaction de communiqué de presse, rédaction de brochure, rédaction de mailing ou de flyer, etc).

Où l’écrivain public peut-il exercer ?

L’écrivain public peut exercer depuis son domicile, dans un cabinet ou encore dans les locaux de collectivités ou d’associations.

Quel statut l’écrivain public peut-il choisir ?

Les statuts les plus plébiscités par les écrivains publics sont ceux du libéral, du free-lance ou de la micro-entreprise. L’exercice du métier est également possible au sein d’associations, où l’écrivain public sera souvent bénévole, ou plus rarement au sein de collectivités.

Pour ce qui est des collectivités, un système de permanence est parfois mis en place et est assuré par un professionnel exerçant en indépendant. Cela répond à une demande grandissante des usagers, notamment pour des écrits sociaux.

Quelle est la rentabilité de l’écrivain public ?

Elle est variable en fonction du public visé et du type de tâches que l’écrivain public va choisir de traiter.

Selon le GREC (GRoupement des Ecrivains Conseils) : « Comme dans tous les métiers, certains s’en sortent très bien (45 000 à 50 000 € de chiffre d’affaires annuel permettent de dégager un bénéfice décent) ; certains moins bien ; et d’autres, qui ne parviennent pas à vivre de leur activité, l’abandonnent ».

Il faut savoir que le domaine social est peu rémunérateur, à l’opposé des services aux entreprises ou de communication.

Pour qu’un cabinet d’écrivain public soit rentable, il faut compter en moyenne 3 ans d’exercice.

Attention toutefois, car peu d’écrivains publics parviennent à en vivre et beaucoup sont obligés d’avoir une activité salariée à côté.

Quel équipement pour l’écrivain public ?

Aucun investissement conséquent n’est nécessaire pour s’installer comme écrivain public.

Pour démarrer cette activité en indépendant, il suffit d’investir dans un ordinateur, une imprimante / scanner / photocopieuse, une connexion Internet, des fournitures de bureaux de base (stylos, papier, etc…), quelques usuels de type dictionnaires, manuels de grammaire ou d’orthographe, etc.

Si vous choisissez de louer un local pour votre exercice, le coût du loyer sera à rajouter.

Quelle(s) formation(s) pour être écrivain public ?

Aucune formation pour exercer la profession d’écrivain public n’est obligatoire ; la majorité des professionnels ayant simplement suivi une formation littéraire.

Toutefois, plusieurs formations ont ouvert leurs portes ces dernières années et enseignent le métier. Parmi elles :

–  la licence professionnelle écrivain public, conseil en écriture professionnelle et privée à Paris 3 Sorbonne Nouvelle,

– la licence professionnelle rédaction technique à l’Université de Limoges,

– le DU (Diplôme Universitaire) écrivain public et auteur conseil délivré par l’Université de Toulon et du Var.

Les autodidactes pourront quant à eux suivre les formations initiées par :

–  Le CNED (Centre National d’Enseignement à Distance) qui propose une formation d’écrivain public.

–  Le Cabinet Françoise Peters qui organise des stages d’information sur la profession et de perfectionnement en communication écrite.

Tél : 06.41.68.25.89 / Mail : contact@virtual-papyrus.fr

Il ne reste qu'un commentaire Aller aux commentaires

  1. Pingback: Écrivain public, mais qui es-tu ? /

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.