Droits d’auteur

Vous avez décidé de me confier l’écriture de votre biographie. Avant de débuter notre collaboration, il est nécessaire d’éclaircir un point crucial : ce que vous voulez faire de votre manuscrit.

Sphère privée ou diffusion commerciale ?

Dans la majorité des cas, vous souhaitez laisser une trace à vos proches ou témoigner d’un événement. L’autobiographie restera donc exclusivement dans la sphère privée et sera considérée comme un objet unique.

Pour d’autres, l’ambition est annoncée dès le départ avec un projet d’autoédition ou d’édition. Votre oeuvre aura une utilisation commerciale, car elle sera diffusée et exploitée.

La question des droits d’auteur pour le biographe

Aborder la question des droits d’auteur fait pleinement partie de mon travail de biographe, et n’est pas un cas isolé. Vous m’avez raconté votre histoire, je l’ai écrite. Sur le plan juridique, et plus précisément selon le Code de la propriété intellectuelle, nous sommes donc coauteurs.

Dans ce cadre, et sauf accord entre nous, je bénéficie des droits patrimoniaux et moraux au même titre que vous.

Cessation des droits d’auteur du biographe

Si votre biographie est exclusivement destinée à un cadre privé, je vous cède l’intégralité de mes droits d’auteur, sans aucune contrepartie.

Si par contre, le récit que nous allons coécrire va être diffusé et exploité, la question des droits d’auteur se pose. Si vous ne voulez pas que mon nom figure sur la couverture et que je reçoive 50% de ce que vous percevrez, nous signons un contrat de renonciation à tous mes droits. Cette cession de mes droits donne lieu à une compensation financière entre 500 et 1500 euros, selon l’ampleur votre projet et votre notoriété. Vous devenez alors l’unique propriétaire de l’œuvre.