Reformulation du récit d’une éduc spé : une mission saisissante !

S’il y a une mission qui a marqué ces derniers mois, c’est bien celle de la reformulation du récit d’une éducatrice spécialisée.

À la lecture des première lignes, je me suis sentie comme emportée par l’histoire de cette professionnelle du social. J’ai été surprise, puis séduite, par la franchise des propos et par le ton direct, et pourtant si touchant, qui était employé.

Déroulement de la réécriture du récit

En tant qu’écrivain public, ma mission était de ne réécrire que les phrases qui le nécessitaient et surtout de ne pas dénaturer les écrits de ma cliente.

Il est essentiel dans mon métier de respecter la personnalité du client et de savoir se mettre à sa place pour mieux retranscrire ses propos ou idées. Il était donc impensable d’employer un ton soutenu ou littéraire. Cela n’a pas été évident au départ car le style de cet auteur différait beaucoup du mien. Le fait de plonger à corps perdu dans l’histoire m’a donc beaucoup aidée à rédiger moi-même de façon vive, tranchante, sans détour.

Ma mission s’est étalée sur plusieurs mois et je dois bien avouer que mon impatience était à son comble dès lors que l’échéance approchait et que j’allais pouvoir me replonger dans ce manuscrit.

Pourquoi avoir fait appel à un écrivain public ?

Bien souvent, après avoir passé des mois, voire des années, à écrire un livre, l’auteur ne parvient plus à avoir le recul nécessaire sur ses textes. Il ne sait pas si son livre est bon, s’il va plaire, s’il est bien écrit, bref il se sent un peu perdu. Le rôle de l’écrivain public peut alors être varié. Il peut aussi bien prendre en charge la relecture / correction du manuscrit pour vérifier qu’il n’y a pas de fautes ou bien faire un travail plus approfondi comme une reformulation ou une rédaction. Il s’adapte finalement aux besoins de son client et à ses objectifs.

Et après…

Pour revenir à la reformulation du récit de mon éducatrice spécialisée, la mission a pris fin début juin. Ma cliente va désormais tenter de faire publier son manuscrit, confiante en la valeur de ses écrits et en l’intérêt de son sujet. Pensant au départ n’intéresser que les personnes du social, elle a pris conscience qu’elle pouvait transmettre quelque chose de bien plus universel : son histoire, son ressenti et sa passion.

Quant à moi, ce fut une raison de plus de me dire que j’aimais profondément mon métier d’écrivain public !

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