Alors que le métier d’écrivain public existait déjà au 13ème siècle, cette activité peut sembler bien curieuse dans notre société 2.0.
Comment donc penser à exercer une telle profession alors que les nouvelles technologies ont pris le pas sur l’écrit ? Cachée derrière mon écran d’ordinateur depuis 2011, peut-être aimeriez-vous savoir pourquoi j’ai choisi cette voie…
L’écriture
Oui, j’aime écrire. Non, je ne suis pas écrivain au sens commun du terme. Il est vrai que j’ai toujours aimé la langue française. Des dissertations à la grammaire, en passant par la conjugaison, ça a toujours été mon truc. Alors après une filière littéraire au lycée et des études de lettres modernes et de communication à la fac, j’ai suivi mon instinct. À cette époque, je me voyais professeur de français, travaillant dans la communication politique ou journaliste, mais le destin en a voulu autrement.
Un goût pour l’Humain
Des expériences professionnelles après mes études, j’en ai eu plusieurs, que ce soit dans des services de communication, commerciaux, administratifs, etc. Des expériences pas forcément en relation avec mes études, mais où j’ai pu apprendre et observer.
De cette observation est née un constat : le client n’était pas suffisamment considéré à mon goût et l’aspect humain était trop régulièrement mis au second plan. Et ça, j’ai toujours eu du mal à l’accepter. J’aime les gens et j’ai toujours estimé qu’en tant qu’entreprise ou prestataire, on devait aux clients bien plus que le simple respect d’un contrat. Un sourire, des conseils, de l’attention. Pas grand-chose de prime abord, mais tant au final.
Le déclic
Ennui, sensation de ne pas être à ma place, pas suffisamment d’humanité, une plume qui me démange de plus en plus. Autant d’éléments qui m’ont fait réfléchir un peu, beaucoup, passionnément. Je ne connaissais pas le métier d’écrivain public, je n’en avais même jamais entendu parler. C’est en recherchant sur Internet les métiers qui pouvaient se faire de façon indépendante, et qui alliaient l’écriture à l’utilité, que j’ai choisi ma voie. L’écrivain public, c’est un peu tout ce que je recherchais : la possibilité de mettre ma plume au service des particuliers et des professionnels qui en ont besoin. Parfois, ils me contactent pour déléguer cette mission, parfois parce que l’écriture n’est pas leur truc, parfois encore parce qu’ils sont complètement perdus avec les démarches.
Après un an de préparation où je me suis formée, où j’ai beaucoup réfléchi, analysé, observé, je me suis lancée en 2011.
Le bilan
Ce travail, je l’ai choisi en pleine conscience. Pas un jour en plus de 7 ans, je ne me suis levée le matin à reculons. Chaque jour, j’ai le sentiment d’être à ma place et de faire ce que j’aime le plus : écrire et aider les autres.
Je ne dis pas que tout est toujours parfait dans le meilleur des mondes. Certains jours sont plus compliqués que d’autres. Parfois, j’aimerais travailler dans le calme et ne pas être coupée par mes enfants pour un oui ou pour un non. Rarement certains clients sont peu aimables. Bref, toutes ces déconvenues restent anecdotiques. Je ne peux donc que vous souhaiter à tous et à chacun de vous accomplir professionnellement et de pouvoir travailler selon vos valeurs. Un luxe quand on voit le mal-être de certains au travail !
Prendre le risque de faire ce que l’on aime, choisir le métier pour lequel on pense être fait, avoir peur malgré tout que tout s’arrête du jour au lendemain, bref se sentir vivant et heureux d’être écrivain public !
Tél : 06 41 68 25 89 / Mail : contact@virtual-papyrus.fr
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